Archéologie – Histoire – Patrimoine
Réalisés dans des matériaux organiques qui s’altèrent inexorablement avec le temps, les objets liés à une pratique musicale ou leurs représentations (hors quelques exceptions) finissent par disparaître. On estime que seul un tiers des objets liés à la pratique musicale, en comprenant également les représentations, aurait été découvert.
Le reste demeurant encore à découvrir ou hélas, n’aurait pas résisté aux assauts du temps.
Reste encore à prendre en compte la somme de ce qui aurait été découvert mais qui serait aujourd’hui en partie mal ou non identifié.
La commission « Archéologie – Histoire – Patrimoine » est constituée d’une équipe pluridisciplinaire internationale composée de chercheurs, spécialistes et professionnels de la médiation et du patrimoine.
Ce groupe travaille en partenariat avec un réseau de musées, d’associations, d’UMR ainsi que des structures référençant, conservant et valorisant des données liées directement ou indirectement à la pratique musicale, depuis l’Âge du Fer jusqu’au Moyen-Âge.
Dans un premier temps
L’objectif principal est de rassembler et de conjuguer les connaissances, les regards et les savoir-faire afin d’inventorier les données connues conservées par les différentes structures européennes et qui seraient liées à la pratique musicale, aux instruments ou encore aux outils permettant de les construire.
Ce corpus de données sera ensuite transmis aux autres commissions qui procèderont à l’analyse, à l’étude et à l’interprétation de cet inventaire.
Dans un second temps
L’objectif sera de passer en revue les bases de données de nos différents partenaires européens afin que les spécialistes réunis au sein de la commission puissent reconnaitre les objets ayant pu avoir un lien avec la pratique musicale, (voire directement avec la lyre qui reste le thème principal de cette étude), et qui ont pu être mal ou non identifiés de par leur spécificité et / ou leur rareté. Constatant à ce jour le caractère exceptionnellement rare des découvertes concernant cette période, la mise en lumière, ne fût-ce que d’une seule pièce, pourrait changer notre regard sur un sujet d’importance majeure, la musique, que nous ne percevons encore à ce jour qu’en pointillés.
Le but
Collecter un maximum d’informations afin de permettre aux différentes commissions d’établir une chaîne opératoire, une méthodologie de reconstitution ; premièrement des outils, puis des instruments à l’aide des moyens, des techniques et des matériaux disponibles à l’époque, et enfin, d’explorer les possibles techniques de jeu en se basant sur les sources à notre disposition et grâce à l’expérimentation.